Le monde célèbre le 25 novembre de chaque année depuis 1999 , la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard de la femme. À Kinshasa Joseph Godé kayembe, le président du haut conseil de l’administration de la ligue zone Afrique/ Défense des enfants, élèves et étudiants ( lizadel) , une ONG militantes des droits de femmes humains, a a plaidé en faveur des femmes victimes de violences dans la partie Est de la république démocratique du Congo.
» La situation que traverse la population à l’Est de la république démocratique du Congo est grave. Ça fait beaucoup d’années que femmes sont violées et tuées. Ce que nous voyons, personne ne peut le supporter. Mais du moins pour ce qui concerne le Congo, au niveau des nations unies aucune décision appropriée n’a été prise pour arrêter kagame ou encore mettre fin à cette guerre. Je crois qu’il s’agit toujours d’un conflit international pour exterminer les congolais », a déclaré le président de la lizadel.
Pendant que la population du nord Kivu et ituri réclament la levée immédiate de l’état de siège instauré depuis 2021, Godé kayembe estime que cette décision irréfléchie exposerait d’avantage les femmes et les enfants aux prédateurs sexuels et meurtriers qui sont M23 et accuse les politiques Congolais d’être derrière ce soulèvement.
» L’EST, au paravent quand on parlait de massacre, c’était des milliers de morts et des cas de Viol. C’est à la suite de cette mesure de l’instauration de l’état de siège prise par le président de la république, un acte salutaire qu’au aujourd’hui ces atrocités ont pu diminuer. Demander à qu’on puisse revoir ou renforcer la sécurité, je suis d’accord, mais l’idée de la levée de cette est erreur grave « , a t’il souligné.
Par ailleurs, il appelle le gouvernement congolais au respect de l’engagement ténu pour regagner et maintenir la paix dans ce coin congolais afin que la femme congolaise bénéficie de la protection sociale.
Pour conclure, François Godet kayembe à l’occasion de cette journée dédiée à l’abolition des toutes formes de violences faites aux femmes a lancé un message d’espoir.
» C’est une grande journée. Nous espérons que les efforts soient fournis par les femmes elles même aussi par le pouvoir public à pouvoir prendre des mesures appropriées pour protéger la femme, par ce qu’il n’y a pas seulement les droits politiques, il ya aussi les droits sociaux, et cela est nécessaire, conclu t’il.
Notons que cette journée est l’initiative De l’organisation des Nations unies, proclamée le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, est à la suite de l’assassinat des soeurs Mirabal sous la dictature en République dominicaine. Etat des lieux, vingt-cinq ans après.
Elle rappelle la nécessité de poursuivre les actions pour le respect des droits fondamentaux de chacun et chacune de vivre à l’abri de la violence. La période du 25 novembre au 10 décembre (journée internationale des droits humains) constitue les seize jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Pendant cette période, les actions de sensibilisations se multiplient dans le monde entier.
Gloria kisenda