En marge de la journée internationale des droits des enfants, Le gouvernement de la République démocratique du Congo a réitéré son engagement à défendre les droits et intérêts des enfants congolais, lors d’un atelier ténu mercredi,au Palais du peuple (nord de Kinshasa), capitale de ce pays.
« Il nous convient de rappeler l’engagement de son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République et chef de l’État en faveur des enfants congolais, notamment à travers la lutte contre l’impunité, à travers la gratuité de l’enseignement primaire, la couverture de santé universelle, à travers la première subvention de la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né, la lutte contre les mariages d’enfants, à travers le Plan d’Action national pour mettre fin aux mariages d’enfants, la démobilisation des enfants soldats et la campagne « Tolérance Zéro immédiate » mise en œuvre par son excellence Judith Suminwa Tuluka », a déclaré Léonie Kandolo, ministre du Genre, Famille et Enfant.
Selon la ministre du genre, écouter l’avenir, c’est encore interpeller la famille dans son rôle de co-protecteur des droits de l’enfant.La famille doit rester un espace précieux d’éducation, de respect, de lutte contre toute forme de violences et discriminations basées sur le genre et d’apprentissage à la masculinité positive mais un lieu privilégié où doit régner l’égalité des chances et des droits pour tous.
« À cet effet, il convient de leur offrir un environnement dans lequel se formera une nation congolaise citoyenne, inclusive, éprise de paix et d’amour. Cela passe par la protection des droits de l’enfant, mis à rude épreuve à travers le monde par les conflits armés, les guerres, les diverses formes de violences, de discrimination, de la traite des enfants et de leur exploitation, pour ne citer que ceux-là », a-t-elle indiqué.
S’exprimant à l’occasion, la représentante des enfants, Daniella Lusila, a invité les autorités du pays à les aider pour que les enfants aient aussi un cadre d’expression pour une participation effective dans les questions cruciales les concernant.
« Nous, les membres du comité des enfants de la RDC, venons à cette occasion pour exprimer notre préoccupation, nous prônons que chaque enfant ait le droit d’être entendu et de participer activement aux décisions qui les concernent.La participation des enfants ne se limite pas à la prise des décisions, mais elle doit être impliquée dans le processus décisionnel, malheureusement, il est souvent négligé », a dit Daniella Lusila, porteuse du message des enfants congolais à cette occasion.
De son côté, le représentant du numéro 1 de l’Unicef en RDC, Francis Nden a, à cette occasion, renouvelé l’engagement de l’Unicef de continuer à accompagner la jeunesse congolaise. Il s’est ensuite étalé sur les réalités auxquelles les enfants d’aujourd’hui seront confrontés d’ici 2050.
« C’est une journée où nous pouvons mettre en lumière les enfants encore une fois, leurs droits et les efforts fournis pour permettre aux enfants de jouir pleinement de leurs droits », a fait savoir le délégué de l’Unicef.
Et d’ajouter :
« Ce matin, l’Unicef a lancé un rapport sur la situation de l’enfant dans le monde d’ici 2050.Ce rapport examine trois grandes tendances, à savoir trois forces puissantes qui s’inscrivent dans la durée à l’échelle mondiale et qui auront de profondes répercussions sur la vie des enfants entre aujourd’hui et 2050 : les changements démographiques, la crise climatique et environnementale et les technologies d’avant-garde.Comprendre ces tendances et leurs implications pour les enfants semble en effet essentiel pour mieux appréhender les défis et les possibilités qui nous attendent » a-t-il ajouté.
notons que La journée internationale des droits de l’enfant est la date de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant1 (CIDE), le 20 novembre 1989, par la résolution 44/25 de l’Assemblée générale des Nations unies2.
ACP/ Moseka.info