Impayées depuis fin 2022 au lendemain du contrôle biométrique intervenu en province, des veuves d’anciens agents et fonctionnaires de l’État ont désormais l’assurance que leur dossier est bien porté pour leur permettre d’accéder à la rente leur dûe.
Ce jeudi 03 Octobre 2024 , le deuxième rendez-vous avec le numéro 1 du Kasaï Central a vécu après celui de lundi dernier._ _Elles ont été reçues au bâtiment administratif par le chef de l’exécutif provincial.
Devant Joséph-Moïse Kambulu qui se faisait accompagner du ministre provincial de la fonction publique, ces veuves ont dénoncé ce qu’elles appellent « politique d’exclusion » appliquée par la hiérarchie de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents et fonctionnaires de l’État (CNSSAP) en complicité avec la division de la fonction publique.
Leur cris de cœur était audible sur le perron du gouvernorat de province.
« Nos défunts époux ont péri sans toucher ni à leurs salaires encore moins aux avantages sociaux. Avant 2022, nous récupérions facilement nos rentes à la fonction publique passive mais, depuis l’avènement de la CNSSAP avec le contrôle biométrique, nous avons été écartées injustement au profit des personnes fictives que nous ne connaissons pas.
Nous avions été reçues par le ministre de la fonction publique de l’époque qui nous avait fait part de ses échanges avec le chef de division. À l’en croire, personne d’entre nous, n’était en ordre avec l’État, c’est-à-dire, selon lui, nous n’avions pas de documents et pourtant nous les possédons jusqu’à maintenant. »,ont-elles fait savoir.
Soucieux du bien-être de sa population, l’autorité provinciale a appelé au calme ses interlocutrices, parmi elles, des personnes de troisième âge.
Joséph-Moïse Kambulu a promis de transmettre à travers le ministère de tutelle à Kinshasa les noms de veuves nons servies en vue d’une solution définitive.
« J’étais avec vous lundi et j’avais sollicité quelques jours, le temps de m’enquérir du dossier auprès du chef de division et du ministre mais aussi, comprendre pourquoi vous n’avez pas été payées par la CNSSAP. Nous nous étions fixés rendez-vous ce jeudi et je vous remercie d’être venues.
Soyez calmes! Dès maintenant, le ministre va récupérer et transmettre à la direction générale de la CNSSAP, la liste de chacune des personnes ici présentes et chaque veuve rentrera dans ses droits car, nous avons eu d’intenses discussions avec ceux qui gèrent la CNSSAP., a, sur place, garanti l’autorité provinciale.
Acte salué par ces veuves qui ont remercié le gouverneur du Kasaï Central pour son implication dans ce dossier et en espèrent une issue satisfaisante.
Jonas NGONDO