C’était donc ce samedi, lors de la cérémonie de clôture de la grande rentrée littéraire de Kinshasa à la bibliothèque de Wallonie Bruxelles, que Madame Elisabeth Mweya Tol’ande a présenté son tout nouvel ouvrage intitulé “La vie comme elle va”, les récits d’ici et d’ailleurs.
Au cours de cette présentation, l’auteur a partagé les motivations qui l’ont poussée à écrire ce livre, notamment la transformation de la rivière Kalamu, qui, autrefois utilisée pour se laver, est devenue un véritable dépotoir.
C’était un lieu de rencontre pour tous, où les adultes s’adonnaient à des tâches comme faire la lessive ou la vaisselle, et se divertissaient durant le week-end.
» Il y avait un vaste espace, presque une plage, où nous, les enfants, construisions des châteaux de sable pendant que nos aînés se baignaient et jouaient du tam-tam dans l’eau. J’aimais tant ce bruit agréable qui flottait dans l’air. Malheureusement, aujourd’hui, je constate que cette rivière est devenue une décharge,” a-t-elle déclaré.
Madame Mweya a fini sa présentation en précisant que ces lieux ont perdu leur signification pour beaucoup, alors qu’ils revêtent une importance particulière pour elle.
Miriam Luasa