Avec le concours du gouvernement Sumunwa les dépenses en mode urgence en République démocratique du Congo sont réduite de 49% à 6 en espace d’un mois, selon des sources officielles. Ce redressement a permis de rétablir le respect de la chaîne de la dépense, a appris mercredi Moseka.info.
Un responsable de la chaîne de la dépense a expliqué : « Depuis l’entrée en fonction du Gouvernement Suminwa, des efforts concertés ont été déployés pour, d’une part, limiter l’augmentation soudaine des dépenses du côté du Trésor et, d’autre part, absorber les liquidités excédentaires du côté de la Banque centrale du Congo (BCC), grâce à une meilleure coordination de leurs interventions. »
Dans sa dernière lettre d’intention de la politique budgétaire 2025, La Première ministre a souligné que « le respect strict de la chaîne de la dépense publique doit être de mise. Le paiement par la procédure d’urgence doit se conformer au manuel des procédures et au circuit de la dépense publique. »
Le Comité de Conjoncture Économique (CCE), dans ses notes du 12 juillet, a salué ces efforts tout en recommandant leur intensification pour assurer un assainissement et une discipline budgétaire rigoureuse pour le Trésor.
Dans ce contexte d’assainissement budgétaire, il a été souligné que le gouvernement ne compromettra pas les programmes-clés tels que le PDL-145T. Le CCE a également demandé aux ministères du Budget et des Finances de planifier les décaissements nécessaires pour achever les travaux commencés en 2022-2023 et lancer la deuxième phase du programme, notamment pour les routes de desserte agricole.
En 2023 et durant le premier semestre de cette année, les dépenses exceptionnelles (élections, effort de guerre, etc.) ont entraîné une accumulation de liquidités excédentaires dans le secteur bancaire. Ces liquidités non absorbées par la BCC ont été injectées sur le marché des changes, accélérant la dépréciation du franc congolais, déjà affaibli par des pressions extérieures depuis mi-2022, a-t-on rappelé.
ACP/ Moseka.info