La chanteuse de la Rumba congolaise, Faya Tess, est attendue à Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour agrémenter la soirée de gala de l’édition 2024 de «Miss indépendance RDC» prévue le 29 juin prochain, a-t-on appris lundi lors d’un entretien avec l’artiste, par le biais de l’agence Congolaise de presse.
«Je vous confirme ma présence à Kinshasa pour cet événement de grande envergure nationale que la Fondation UMUE organise sous le haut patronage de la présidence de la République, avec l’accompagnement des ministères de la Culture et du Tourisme. Cette édition Miss Indépendance s’inscrit dans le cadre de la solidarité aux femmes persécutées de l’Est de notre pays, la RDC », a déclaré Faya Tess, l’artiste.
Et d’ajouter :
«ça fait presque cinq ans que je n’ai pas pu mettre mes pieds à Kinshasa. Cette fois-ci, je serai là pour partager et célébrer la beauté congolaise au rythme de notre Rumba, patrimoine immatériel culturel de l’humanité. C’est une occasion pour partager des moments agréables avec les mélomanes et fanatiques de la bonne musique ».
Par ailleurs, il sied de noter, qu’après l’étape de la RDC, l’artiste se rendra aux Etats-Unis pour une autre prestation scénique.
«Le 23 novembre 2024, je serai à Washington D.C où il y aura une grande soirée de gala à l’hôtel Hayatt. Le public m’attend depuis un certain moment et cette fois, cap vers Washington pour le servir », a dit Faya Tess.
Quant à la discographie, la chanteuse congolaise a révélé qu’elle est actuellement en studio pour la réalisation du 13ème volume du projet ‘‘Au temps des classiques’’ de la Rumba congolaise.
« La particularité du volume 13 est qu’il renferme encore beaucoup de surprises. Artistiquement, je me suis encore dépassée en mettant la barre très haut en matière des interprétations de chansons. Avec le concours de la même équipe composée du doyen Cantador Kanta Nyboma et Maître Caien Madoka, à la guitare rythmique. Je vous rassure que les admirateurs seront davantage égayés au rythme de la nostalgie qui rappelle la belle époque », a assuré la cantatrice de la Rumba.
Et de conclure :
« La sortie du volume 13 pourra intervenir à la rentrée, c’est-à-dire vers le mois de septembre prochain. Tellement que les publics ne cessent de demander la continuité, on continue à leur servir de la bonne musique. Et cela bien évidemment avec l’assistance indéfectible du grand mécène de la Rumba congolaise, Maître Alexis Vincent Gomes (AVG) et Monsieur Hugues Nguelondele. Je leur dis toujours merci».
Faya Tess de son vrai nom Thérèse Ngoie Kitshila, est une ancienne vocaliste du groupe Afrisa International qui a évolué aux côtés du Seigneur Tabu Ley Rochereau, une légende-précurseur de la musique africaine. Ensemble, ils ont fait les beaux temps du groupe jusqu’à devenir une chanteuse incontournable après le départ de sa collègue Mbilia Bel.
Auteure-compositrice et interprète, Faya Tess est installée en France où elle poursuit sa carrière musicale en international.
Sous ses apparences calmes se cache un volcan en constante ébullition, cette dame est toujours présente sur scène pour défendre la Rumba Congolaise, qu’elle considère comme héritage intrinsèque léguée par ses pères géniteurs. Son talent et surtout son dynamisme artistique caractérisés par ses créations et son style doux ont fait d’elle une véritable ambassadrice et figure de proue de la Rumba dans le monde, selon l’Unesco, indique-t-on.
Elle est également très sensible aux injustices et aux violations de droits humains. Souvenez-vous de sa chanson « Selimo», dans laquelle l’artiste dénonce avec véhémence des mariages arrangés ou forcés par les parents. D’après plusieurs observateurs, cette mélopée lui a apporté une autre considération de la société, celle d’une rebelle.
Moseka.info