La femme incarne en elle la force , donc elle peut briller dans tous les domaines de la société.
D’après maître Agathe Manunga, avocate et activiste des droits des femmes, l’État congolais a garantie des lois qui mettent la femme à l’abri de toutes discriminations sociales, cependant la plus part des femmes sont encore ignorantes de cette vérité.
» En ce mois dédié aux droits des femmes, j’aimerais dire qu’elles doivent savoir du point de vue juridique, la loi n°15 /013 du 01 août 2015 portant modalité d’application des droits de la femme et de la parité stipule dans son article 8, que l’État congolais garantie les droits de la femme à l’initiative privée. Il garantie la discrimination basée sur le sexe, l’accès à l’épargne, au crédit, aux diverses opportunités et la nouvelle technologie , càd que la femme a droit à un accès équitable aux services de santé , notamment à la contraception et un avortement , la liberté de choisir avec qui se marier », s’est-elle exprimée.
Hélas , déplore Mme Manunga que, cette panoplie des lois établies au bien de la femme ne sont pas du tout respectés.
» Ces inégalités sous-tendent des nombreux problèmes au détriment de la femme, comme la violence sexuelle et domestique, la rémunération plus faible, le manque d’accès à l’éducation dans certaines zones », a t’elle déclaré .
Et d’ajouter :
« En allant plus loin certains pensent que la place de la femme est à la cuisine. Possédant plusieurs qualités et potentiels, la femme incarne en elle la force, donc elle peut briller dans tous les domaines de la société ».
Elle exhorte donc les femmes à bannir toutes formes de stéréotypes entravant ces dernières à repousser les limites car l’émancipation de la gente féminine est d’une importance capitale au développement de la société.
» Je fais appel à toutes les femmes, d’être capables de repousser les limites, à reconnaître les potentiels qui sommeillent en elles. il faudrait qu’elles prennent conscience de leurs droits, et cela passe par l’éducation, à la liberté d’accéder à l’information. Elles doivent revendiquer leurs droits en faisant entendre la voix au sein de la famille ou encore dans la sphère publique. Le respect des droits des femmes est considéré un plus pour la société toute entière, c’est non seulement un droit humain essentiel, mais aussi un facteur capital du développement de la communauté », à t’-elle conclu.
Rappelons que des sujets liés à l’autonomisation de la femme est l’un des défis que doit relever le Chef de l’État pendant son nouveau quinquennat.
Gloria kisenda