A quelques heures de la journée internationale des droits des femmes, les congolaises ne cessent de réagir face à la recommandation faite par la ministre du Genre, famille et enfant pour ce jour. A ce sujet, Nathalie Makumbu n’est restée pas silencieuse.
Nathalie Makumbu , femme politique et fondatrice de l’asbl Coman (Compagnons de Nathalie Makumbu), appelle toutes les femmes congolaises à s’élever pendant tout le mois de mars pour parler , faire entendre la voix auprès du Président de la République afin d’ obtenir une réponse positive qui pourra mettre fin à l’agression rwandaise qui sévi dans cette contrée du pays.
« Moi, j’estime pas seulement pour la journée du 8 mars mais aussi pour tout ce mois, nous devons chercher à faire entendre nos voix auprès du président de la République. Qu’il nous dise qu’est ce qu’il faut pour que la guerre cesse, qu’est-ce que les rebelles revendiquent. Faut-il aller en guerre ? par ce que la guerre n’a pas commencé avec Félix Tshisekedi, celà fait déjà plus de 20 ans. Le président nous dit qu’il ne va pas négocier avec le M23, a-t-il assez des moyens pour terminer cette guerre sans négociation ? » s’est elle exclamée.
Selon Mme Makambu , le port du noir ne suffit pas, au delà de poser les gestes de solidarité, les femmes doivent hausser leurs voix, elles doivent agir pour changer le paradigme .
« Je pense, à un certain moment il faut quand même parler, peut être sur dix , trois vont marcher ,mais si on dit rien, on fait les choses juste par visibilité pour montrer aux gens que les femmes ont porté les noir, rien ne va changer. il ya eu beaucoup de marches qui ont été organisées par rapport à cette situation , mais cette fois ci , nous en tant que femmes ,nous avons dédié ce mois pour la situation de l’Est , nous allons tonner par rapport à l’Est pour avoir la réponse . En somme , ce n’est pas le pagne ou le port du noir qui compte , mais réponse exacte pour pallier au problème de l’Est », a t’elle souligné.
Pour sa part, la patronne de Coman encourage les femmes vivants dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, victimes de viols et agressions de garder espoir, car demain sera meilleur.
Il convient de rappeler que la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu avait annoncé également l’assistance en vivres et non vivre aux femmes parmi les activités à réalisées durant cette période du mois dédié aux droits des femmes .
Gloria kisenda